Le code du travail encadre la diffusion des offres d’emploi avec des règles prévues par la loi.
Les conditions suivantes doivent être impérativement remplies lors de la soumission de votre offre d‘emploi sur la Plateforme Emploi action-sociale. Elles ont été essentiellement établies sur la base du cadre légal francais, notamment concernant les textes suivants:
Conformément aux Conditions Générales de Vente applicables au service, si vous incluez un élément non conforme à la présente charte dans votre annonce, nous pourrons etre immédiatement autorisé, et ce à notre seule discrétion, à retirer tout ou partie de l’annonce sans que notre responsabilité ne soit engagée de quelque manière que ce soit à cet égard.
Le service de publication d‘offre de la Plateforme Emploi action-sociale est réservé aux établissements et organismes référencés au sein du Registre action-sociale et à toutes les structures hors de ce registre qui interviennent dans le secteur social ou médico-social. Toute annonce diffusée doit impérativement et uniquement se rapporter à une offre d'emploi, d'apprentissage ou de stage dans le secteur social et médico-social : l‘annonce doit donc obligatoirement être:
Les annonces ne doivent pas contenir d'élément ou de lien hypertexte vers tout site Internet qui contiendrait un élément mensonger ou trompeur, discriminatoire (notamment au sens des articles L. 225-1 et suivants du Code pénal), diffamatoire, injurieux ou contraire aux bonnes mœurs, incitant à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou non à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, ou de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur handicap, portant atteinte à la vie privée (notamment au sens des articles L. 226-1 et suivants du Code pénal) ou à l'ordre public, violant les dispositions légales relatives à la presse (notamment la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse) ou à la protection de la jeunesse (notamment la loi n°49-956 du 16 juillet 1949) ou autrement dommageable à l'égard des tiers.
Il est strictement interdit de diffuser des offres avec des mentions comportant des allégations fausses ou susceptibles d’induire en erreur le candidat :
Les offres d’emploi doivent être obligatoirement rédigées en français.
Les mentions discriminatoires sont interdits dans une offre d’emploi.
Les critères prohibés par les textes sont :
Ciblage dans le cadre des politiques publiques
Vous pouvez viser un public cible dans une offre si :
Langue
Exiger la maîtrise d’une langue étrangère/ régionale est susceptible de présenter un caractère discriminatoire dès lors qu’elle peut conduire à favoriser un recrutement fondé sur l’origine ou la nationalité des candidats. Les compétences linguistiques exigées doivent être en lien direct avec les compétences nécessaires à l’exercice du poste.
Seules quatre mentions sont admises : " Bilingue ", " Courant ", " Notions " et " Technique". Le niveau de connaissance doit correspondre à la technicité linguistique imposée par la nature des tâches à accomplir
Discrimination fondé sur le sexe
Les discriminations fondées sur le sexe sont expressément interdites. Les rares dérogations existantes ne sont pas applicables au métiers du secteur du médico-social (artistes ou mannequins).
Origine et nationalité
Les discriminations fondées sur l’origine et la nationalité sont expressément interdites.
Dans le secteur privé, un texte peut néanmoins imposer la nationalité d’un Etat de l’Union européenne (UE) et de l’espace économique européen (EEE) et, le cas échéant, d’un pays ayant signé un accord de réciprocité avec la France (par exemple pour les pharmaciens).
Les métiers de la fonction publique permettent également généralement d’exiger la nationalité d’un Etat membre de l’UE ou de l’EEE (conformément au décret décret n° 2010-311 du 22 mars 2010).
Elle est ainsi exigée pour l’exercice de la quasi-totalité des postes de la fonction publique (sauf quelques exceptions : professeur de l’enseignement supérieur, médecin dans les établissements hospitaliers, ...).
Religion
Les discriminations fondées sur les opinions politiques, l’appartenance syndicales ou les convictions religieuses sont expressément interdites.
Age
Il est strictement interdit de mentionner dans les offres d’emploi une limite d’âge minimum ou maximum ou une une fourchette d’âge. Seules les notions de " Débutant " ou " Expérimenté " sont autorisées (les formules " Junior " et " Senior " doivent être écartées), sauf lorsqu’il s’agit de l’intitulé du poste. Par exemple : " Consultant junior ".
Etudiant
Il n’existe pas de " Contrat étudiant " prévu par les textes. Il est donc discriminatoire de diffuser des offres d’emploi recherchant des " Étudiants ".
Lieu de résidence
Il est strictement interdit d’imposer un lieu de résidence pour candidater à une offre ou de refuser les candidatures des personnes résidant dans un endroit géographique spécifique. Il est néanmoins possible de recruter en priorité des personnes issues de certains quartiers, à compétences égales avec les autres candidats, dans le cadre du recrutement d’un public cible (par ex. : Emplois francs ; voir Les mentions pour viser un public cible).
Conformément aux Articles L.5321-1 et L.5332-2 du Code du travail, il est strictement interdit de diffuser une offre dont l’employeur final n’est pas connu. Toutefois, les employeurs peuvent mandater un tiers afin qu’il dépose des offres en son nom et pour son compte auprès de la Plateforme Emploi action-sociale. Par contre, le service action-sociale doit obligatoirement disposer du nom de la société qui recrute même si l‘information n‘est pas diffusée au public. Un cabinet de recrutement qui publie une offre anonyme devra ainsi toujours confier au service action-sociale le nom de son client.
Les professions réglementées
Les professions réglementées doivent préciser dans l’offre le diplôme ou la condition formelle de qualification (carte professionnelle, etc.). Les offres d’emploi portant sur une profession réglementée doivent respecter les exigences applicables à ces professions telles que définies par les textes les encadrant. Les offres doivent donc respecter la correspondance entre l’intitulé du poste, les missions décrites et les qualifications requises.
Casier judiciaire
Il est interdit d’exiger dans une offre que les candidats possèdent un casier judiciaire vierge ou qu’ils doivent se présenter à l’entretien avec un extrait de leur casier judiciaire.
Le contrôle du casier judiciaire est néanmoins obligatoire pour certaines professions. C’est le cas notamment pour les métiers de la sécurité privée et de nombreuses professions du secteur médical.
Dans ce cas, l’offre peut exiger que le candidat présente un extrait du bulletin n°2 de son casier judiciaire.
Exemple de professions nécessitant un contrôle du bulletin n°2 du casier judiciaire:
Il est interdit d’exiger dans une offre que les candidats possèdent le permis de conduire. Néanmoins, la vérification de la possession du permis de conduire est obligatoire pour certaines professions. C’est le cas notamment pour les ambulanciers, les chauffeurs, etc. Les caractéristiques spécifiques de certains emplois peuvent également justifier ce contrôle (cette exigence doit être justifiée par la nature de la tâche à accomplir et proportionnée au but recherché). C’est le cas par exemple pour les postes qui nécessitent impérativement d’effectuer des déplacements en voiture (aide ménagère à domicile, portage de repas, éducateur en SESSAD etc.).
Un CDD ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire et uniquement dans l’un des cas limitativement énumérés à l’article L.1242-2 du code du travail.
Il ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’organisme recruteur.
Par conséquent, une offre d’emploi qui mentionne qu’un CDI est possible à l’issue du CDD proposé ne respecte pas les conditions du recours au CDD.
Conformément à l‘Article L.3123-1 et suivants du code du travail, sauf dérogation spécifique ou situation particulière du salarié, la durée minimale du travail à temps partiel est fixée à 24 heures par semaine ou 104 heures par mois.